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Chronique d'une vie ordinaire

Lettre(s) à... #2

3 Juillet 2019, 09:00am

Publié par Gossip Boy

 

 

               Cher Monsieur FLORENT,

 

               Cette lettre, que vous ne lirez sans doute jamais, a pour but de vous remercier. Nous ne nous connaissons pas, et vous devez vous demander pourquoi je veux vous dire merci, simplement pour m'avoir redonné confiance en « l'entreprise » et dans la vie professionnelle.

               En effet, votre manière d'être, humain, bienveillant et motivant, m'a rappelé que ce n'est pas parce que je n'ai pas eu la chance de rencontrer beaucoup de supérieurs hiérarchiques comme vous, que cela n'existe pas.

 

               Ce qui m'a impressionné dans votre façon de manager votre équipe, c'est la bienveillance que vous mettez au quotidien afin de pousser vos collaboratrices (car il dirige un magazine féminin et donc ses journalistes sont des femmes) à faire leur maximum pour elles (et non pour le magazine). Vous leur dites souvent qu'il ne faut pas privilégier la sécurité face à la créativité et les poussez à se lancer dans le grand bain.

 

               Dans ma tête il y a eu un déclic « Mais pourquoi je n'ai jamais eu un employeur comme ça ??? »

 

               Ce message a fait son petit bonhomme de chemin dans mon cerveau... Cela a pris du temps à maturer, comme toujours chez moi. Je pense que j'ai toujours du mal à différencier influence et inspiration. En effet, j'évite d'être impulsif pour ne pas regretter mes choix (Je n'ai jamais su faire de choix).

               Voilà donc six mois que j'ai pris la décision de tout quitter et d'affronter une énième fois mon pire cauchemar d'adolescent : Me voilà au chômage ! Je repars à nouveau de zéro, avec tout ce que ça implique d'incertitudes et de questionnement, de stress (mais pas le stress auquel je suis habitué et que je sais gérer), et puis les up et les down dus à la recherche d'emploi.

 

               A chaque fois que je discute avec mes anciens collègues, je sais que j'ai pris la bonne décision, qu'il n'y avait plus rien de bon (depuis bien longtemps) et c'est une évidence, j'ai même un peu trop tardé par peur. Mais comme le dit le dicton « La peur n'évite pas le danger ».

               Ce qui me frustre le plus, c'est que j'ai l'impression de toujours faire de mon mieux et que ça finit inlassablement en eau de boudin. La vie est un marathon, pas un sprint, je sais, mais là ça fait une quinzaine d'années que je patauge et cette récurrence commence vraiment à me peser.

 

               J'ai toujours eu peur de l'échec et je me rends compte qu'en réalité j'ai découvert la vraie signification du sentiment d'échec après mes études, lors de mon entrée dans la vie d'adulte... C'est sans doute la raison qui fait que j'ai mis autant de temps à accepter mes échecs et à mieux profiter de l'enseignement prodigué de mes erreurs.

               « Ever tried. Ever failed. No matter. Try again. Fail again. Fail better. » Samuel BECKETT.

 

               Pour en revenir à Monsieur Fabrice FLORENT, je suis vraiment content d'avoir découvert sa vision du travail et sa bienveillance qui me redonnent foi dans le fait qu'il se pourrait qu'un jour je puisse trouver une entreprise dans laquelle je pourrais vraiment exprimer mon potentiel et dans laquelle je pourrais m'épanouir.

 

               Merci Monsieur FLORENT ! Continuez à faire ce que vous faites, vous le faîtes si bien.

 

               Je ne conclurez certainement pas par « Très cordialement », car tout le monde sait que cela signifie « Va te faire cuire la raie sur une grille de four » (Dédicace à mon ancienne cheffe, ma chère Topine de Pause), mais du coup je ne sais pas comment conclure... Sincèrement,

 

 

Moi.

 

 

Note pour plus tard : Penser à me trouver un mentor (Où se trouve le magasin de mentors déjà?)

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